28 février 2009
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C’est de se croire ainsi qui fausse le rapport. S’il ne te reste qu’un seul lieu où te rencontrer, où, donc, rencontrer les autres se limite, que devient ce lieu ? Et que deviennent tes nombreuses géographies, ta multitude ? S’il ne peut être qu’un seul territoire d’identité, où l’existence en propre peut se reconnaître à défaut d’ailleurs, comment respire tout ce qui ne s’y trouve pas ?
Mille années sous ce toit. Sans voir un visage. Anachorète juvénile, reclus dans sa pauvreté, sa quête nue. L’esprit concentré, chevauchant ses obsessions à travers les siècles, toute impuissance, tout incertitude, toute fragilité d’office conquises comme recueils de vérités définitives. Une autre forme de réponse, de certitude. Pas encore dans le mouvement d’incertain, qui voyage, se déprend, recommence, hésite, se délite. Mais ne s’agrippe pas. Sous toutes leurs formes, les nuages se composent à l’identique : nuages parmi les nuages. Sous toutes leurs formes.
Tombées une à une, les couvertures, au fil des âges dépeuplaient la peau, bientôt apparente, touchant l’air, la lumière, l’autre. L’archaïsme des sensations vint franchir les barrières, honorer la palette de franches couleurs, battre la campagne pour un univers où le territoire ne se confond plus à sa représentation, où les règnes s’entrelacent.
L’image change, sans artifices intimes, elle se métamorphose dans l’évidence du geste, le télescopage au monde du dehors. Il faut encore y aller. C’est toute une histoire, véritablement.
Oui, sans le moindre doute, oui. Oh oui. Ouverture ronde et confiante dans le ou et jaillissement vif dans le i pointé vers l’extérieur. Ou-i. Je dis oui. Je dis l’ouverture chaude qui jaillit dans le cri et se jette dehors. Sans le moindre doute. Il n’y a pas l’ombre d’un doute dans ce paysage ouvert comme un désert, avec la même soif sous ce ciel dont la lumière fait des gouttes pointées vers mon ventre accueillant. Je suis là pour ça, maintenant, pour ce grand oui ouvert qui ne doute pas de lui-même et qui s’éructe de ma poitrine comme un cri.
Mille années sous ce toit. Sans voir un visage. Anachorète juvénile, reclus dans sa pauvreté, sa quête nue. L’esprit concentré, chevauchant ses obsessions à travers les siècles, toute impuissance, tout incertitude, toute fragilité d’office conquises comme recueils de vérités définitives. Une autre forme de réponse, de certitude. Pas encore dans le mouvement d’incertain, qui voyage, se déprend, recommence, hésite, se délite. Mais ne s’agrippe pas. Sous toutes leurs formes, les nuages se composent à l’identique : nuages parmi les nuages. Sous toutes leurs formes.
Tombées une à une, les couvertures, au fil des âges dépeuplaient la peau, bientôt apparente, touchant l’air, la lumière, l’autre. L’archaïsme des sensations vint franchir les barrières, honorer la palette de franches couleurs, battre la campagne pour un univers où le territoire ne se confond plus à sa représentation, où les règnes s’entrelacent.
L’image change, sans artifices intimes, elle se métamorphose dans l’évidence du geste, le télescopage au monde du dehors. Il faut encore y aller. C’est toute une histoire, véritablement.
Oui, sans le moindre doute, oui. Oh oui. Ouverture ronde et confiante dans le ou et jaillissement vif dans le i pointé vers l’extérieur. Ou-i. Je dis oui. Je dis l’ouverture chaude qui jaillit dans le cri et se jette dehors. Sans le moindre doute. Il n’y a pas l’ombre d’un doute dans ce paysage ouvert comme un désert, avec la même soif sous ce ciel dont la lumière fait des gouttes pointées vers mon ventre accueillant. Je suis là pour ça, maintenant, pour ce grand oui ouvert qui ne doute pas de lui-même et qui s’éructe de ma poitrine comme un cri.