26 novembre 2009
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I
A l’automne
Ces grands airs
Que prennent les cieux
Et où resplendit
Phénoménale
L’humilité de notre passage
Sous leurs grandioses géométries
La trop grande beauté
Pour ce cœur intimidé
Cette pensée toute arrêtée
Derrière le regard immense
Qui fait toute ma présence
Nulle paix plus grande
Nulle douleur plus sourde
Qu’à rencontrer ainsi le trouble
De leur chant intemporel
II
Comme elles glissent
S’élancent et grandissent
Comme elles jouent
Dans la masse venteuse
Les bourrasques d’atmosphères
Comme elles s’amusent
En silhouettes sombres
Devant le gracieux masque d’éther
Ces mouettes joyeuses
Dont rien ne semble pouvoir
Limiter les joies de leur vol
III
Dans ce corps étonné
Où le silence a pris possession
De toutes les aires
Je récolte d’instant en instant
Les morceaux de lumière
Comme autant de grains de sables
Que ma paume ne saurait contenir
Mais dont la caresse fait une tendresse infinie