Un manque
à chaque fois
chaque distance
Tu comptes, ça dit, plein en moi
Clair chant de mon cœur
Tu comptes, en pleurs
cette distance
ce manque
Libre, complètement libre je te veux
Proche ou loin, libre d'être où c'est bon d'être, pour toi
Mais pas sans savoir, sans avoir lu
Ce manque, aveu de ma chair
La distance en laquelle il se révèle, chaque fois
se réveille de toi la présence, ici, en moi
chère, précieuse
Du désir
Il s'en dit beaucoup en ton absence
Que je t'aimerais savoir entendre et voir
Tu comptes et si tu pouvais sentir comment c'est dedans
Comment c'est tu comptes
Et si tu pouvais voir, larmes et regards, silencieux témoins
Serais-ce assez je me demande
Assez pour trouver le temps, donner la place, je me demande
Pour qu'en ton corps s'arrange une paix
à me rester près, un peu
à combler le manque, un peu
Tisser doucement le fil la délicate histoire
Jouer funambules vers demain d'inconnu
Tant que ça rit et vibre
Et pleurer peut-être
Et pleurer aussi pourquoi pas
Là où vivants nous pouvons être
Puisqu'à chacune de nos cellules de nos secondes
La différence et le contraste seulement donnent existence
Là où sereine je pourrais t'entendre encore, rire et légère
En moi sentir la joie tendre
Tu comptes retrouvé
Tu comptes apaisé
D'entendre ta voix d'éclats
De pouvoir encore avec toi
Partager ceci cela qui nous vient
nous convient
nous donne envie
Ceci cela qui nous met en vie
met nous en vie
Pas moins
Pour qu'entre le trop près et le trop loin
Nous puissions connaître la saveur nouvelle
De ce qui nous demeure encore secret
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