18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 11:58



Ça s’organise ainsi : par l’éclatement. Fractales dont je n’atteins jamais le cœur. Toujours la réduction renvoie à l’émiettement supérieur. C’est de vivre avec sa propre nature qui fait le chemin. C’est de ne plus s’espérer différent. Il y a quelque chose à être qui seul peut finir par s’écouler en renouvellement. Une posture précise et mouvante où tout se joue, où tout se rejoue sans cesse. A rejoindre et habiter, pour que prenne mouvement la nature qui ne peut être immobile, ni fermée. --- Ils se lèvent et font ce qu’ils ont à faire. Ils fonctionnent à merveille. Le rendement est content, la machine tourne, c’est du beau travail. Et ils alignent les années, l’une devant l’autre, empilement de jours opérationnels, solide architecture opaque. Ils prennent des vacances et s’amusent. Le soleil est une farce, c’est ce truc qui fait joli quand il devient rouge, tu sais, le soir, avant la nuit. Tout est si évident. --- Entre deux nuages, lovés dans l’abîme comme deux pensées dans l’âme, il y a un songe qui dessine un avenir, et son propriétaire regarde avec étonnement. On découvre parfois des choses insoupçonnées, là, tout près, au creux de soi. Il est étrange de n’exister en le précieux d’aucun sexe. Saugrenu de n’avoir pour vie que celle-ci. Remarquable d’attendre l’improbable. Et si la journée s’arrêtait, on en profiterait pour bousculer un peu la donne. --- La liberté dans le vide est une pâte molle qui s’enfuit sous la main. La liberté, c’est une configuration optimale des limites. Yoyos, ressors, carrousel, tourniquet, balançoire, configurations fermées, instruments merveilleux pour que vos impulsions trouvent ce qui n’est pas évident, vous aident à fabriquer l’espace de création possible. La liberté vous emmerde, c’est sa plus noble tâche.

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