3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 17:31

 

DSCN9909

 

 

Légère légèreté
D'où étais-tu venue
Où veux-tu repartir déjà?
Reste, reste avec moi
Quel devoir t'attendrait
Plus urgent, plus important
Qu'offrir à ton hôte
Les délicieux plaisirs de ta présence ?
Y aurait-il un défaut
En la demeure que je t'offre ?
M'accorderas-tu la liste de tes besoins
Afin que puissent s'en inspirer précautionneusement
Les motifs de mon comportement
Les choix de ma conscience ?
Car je t'avoue, délicate compagnie
Que rien désormais ne m'est plus précieux
Que cette histoire dont nous avons repris le fil
Là où nous l'avions laissé il y a fort longtemps.

 


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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 15:08

 

DSCN0038

 

 

Qu'il n'y aie pas de somme
Sous laquelle étouffer
Mais au contraire un dôme
Immense où respirer
Qu'il n'y aie à courir
Qu'après ce qui me pousse
En la densité claire et chaude
Des veines, sèves, ruisseaux
Et autres phénomènes
Où la vie tremble encore
Où vibrent d'une puissance fragile
Les signes de sa présence
Qu'il n'y aie rien pour assommer
Les goûts traversant mes chairs
Ni restreindre en ma conscience
Les visions élargies et souples
D'une intelligence au monde
Et de ce qu'il s'y rencontre
Quand l'ouverture est du rapport
La sereine et vraie disposition
Pour qu'ainsi puisse à nouveau
Mon cœur en l'espace recouvré
Apprendre de sa délicatesse
A respirer les effluves chamarrées
De ces battements qui l'obsèdent
Et noter d'une subtile précision
Les milles nébuleuses impressions
où s'éprouvent renouvelées sans cesse
Le fécond tumulte des secondes vécues


 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 16:02

 

DSCN9988

 

Déjà la nuit est trop tôt venue

Hier, pour ne pas annoncer

Qu'un été, cet été si précieux

Ne prend doucement la tangente

S'éclipse en douce et éloigne

De moi tout ce que j'y ai trouvé

Comme si dans sa fuite promise

Il pouvait par mégarde emporter

Ces quelques joyaux intérieurs

Dont l'absence renouvelée

Ferait une intolérable déchirure


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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 12:35

 

 

DSCN9843

 

Sous chaque ciel déployé

Résonnaient ces rires silencieux

D'un esprit qui n'a plus à penser

D'un homme retombé en innocence

D'une âme qui s'amuse à vivre

Comme si elle n'avait pu le faire

depuis mille ans.

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 15:38

 

DSCN9840

 

 

J'ai vu cet été

A travers les feuillages miroitant

Un soleil oublié Depuis l'aube de mes jours.

Mon corps roulait dans le rire des vagues

Et la ruse du sable jouait au replis de mes yeux

Enveloppant d'un vieux songe La danse de mes talons

Tandis qu'ils couraient après la balle et du voyage les compagnons.

Il y avait dans l'air

L'embrun de cette folle liberté

Que possède l'enfant En son royaume où le jeu est roi et reine l'allégresse

Où se confondent les aspérités du rêve et les brumes du réel.

Quand frayant entre les rochers et les buissons

J'empruntais un chemin d'air Pour me rendre à l'eau

Et couler dans un tourbillon Où s'enroulaient les sensations de la plus simple de mes joies

Sous chaque ciel déployé

Résonnait ce rire silencieux

De celui qui s'amuse à vivre

 


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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 17:45

 

DSCN9827.JPG

 

 

Il pleut

Au beau milieu du mois d'août

Et je ne vois pas les gouttes

Ni ne sens la fraîcheur automnale

Tant j'ai le cœur gorgé d'été

Et les veines pleines de chaleur

Je serai mouillé en sortant

Mais l'eau qui coulera dans mon cou

Sera comme le ruisseau joyeux

Où j'ai baigné mon corps ressuscité

Où j'ai plongé comme l'enfant d'alors

Dont l'âme ne s'est jamais plainte

De voir tomber du ciel en pagailles

Toutes les étincelles de son ravissement


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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 09:49
ChaumontN8173.jpg

I

Grandes allées et vaines croix
    En ce ciel d’absences
    Creusé de larmes et de soupirs
    Dans le ventre des nuages

Nous passons voir
    Ceux qui pour visage
    N’ont plus qu’un masque pâle
    Un réseau de caillou sur dalle

Et la vieille femme
    Courbée sur l’ombre d’un homme
    La main pleine de terre
    Pétri de pauvres doigts sa douleur

La promenade est longue
    Entre les stèles de nos pairs
    Qui interpellent d’un silence
    La brièveté de notre passage

 

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 11:37


I

Au mouvement renouvelé
Celui qui m’emmène
Me chemine
Après m’avoir abandonné
A ce mouvement qui revient
S’appuient les mots suspendus
Les mots de l’arrêt
Qui dans l’arrêt ne résonnent plus
A ce mouvement retrouvé
Qui s’échappe puis me revient
Me dérive
S’épaulent les paroles du regard
Qui devant le paysage arrêté
Ne distingue plus
Ne voit plus
Mais ici capture
Dans ce qui bouge et se reprend
Maintes choses parallèles
Qui semblent ne jamais devoir bouger
Tandis qu’évoluent les mouvantes
Tandis que meurent insensiblement
Toutes les vivantes

II

Aussitôt que ma prise sur le monde
S’enroule sur les éléments
Quelque autre partie
Se défend d’avancer ainsi
En piétinant ces avenues
Sans avoir un moment de considération
D’attentive vénération
Pour ce qui s’éprouve
Et ce qui se donne
Sous la part aveugle de mes pas



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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 18:24



I

A l’automne
Ces grands airs
Que prennent les cieux
Et où resplendit
Phénoménale
L’humilité de notre passage
Sous leurs grandioses géométries
La trop grande beauté
Pour ce cœur intimidé
Cette pensée toute arrêtée
Derrière le regard immense
Qui fait toute ma présence
Nulle paix plus grande
Nulle douleur plus sourde
Qu’à rencontrer ainsi le trouble
    De leur chant intemporel

II

Comme elles glissent
S’élancent et grandissent
Comme elles jouent
Dans la masse venteuse
Les bourrasques d’atmosphères
Comme elles s’amusent
En silhouettes sombres
Devant le gracieux masque d’éther
Ces mouettes joyeuses
Dont rien ne semble pouvoir
    Limiter les joies de leur vol

III

Dans ce corps étonné
Où le silence a pris possession
De toutes les aires
Je récolte d’instant en instant
Les morceaux de lumière
Comme autant de grains de sables
Que ma paume ne saurait contenir
Mais dont la caresse fait une tendresse infinie



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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 15:39


I

Le nom d’un village
Dans un livre
Au petit matin
Sur l’édredon ensommeillé
La secousse contre le sang
Du souvenir

II

Sait-on jamais assez bien
Ce qu’on a
Et qui dans la seconde
Peut à jamais disparaître

III

Et pourtant ces nostalgies
Ces manques
Qui nous possèdent
En éclatant au cœur



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