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  • Tout ce qu'il y a à être

    06 avril 2011 ( #L'être et le faire )

    Je continue de croire que mon travail d'humanité consiste à accepter la différence de l'autre, jusque dans sa plus grande étrangeté, jusque dans ce qu'elle me fait vivre de plus abominable, de plus terrifiant, de plus insupportable. Et que ce travail...

  • Où je me trouve et me perds (2/2)

    07 octobre 2009 ( #Affleurements )

    Pour la première fois aujourd’hui, j’abandonne un instant le face-à-face aveuglant qui me confronte à la blanche et impénétrable lueur de mon sentiment pour regarder dans le blanc des yeux celle qui pourrait bien être à la source de cette confusion :...

  • Peut-être l'homme

    09 septembre 2009 ( #Parole d'aurore )

    D’arriver là où tu te trouves, enfin. Peut-être l’enfant, l’homme, tout ensemble comblé devant toi, devant ton image qui s’offre, s’annonce. Peut-être tout cela emmêlé dans le désir qui s’ouvre, s’annonce. Comble la distance, approche-toi encore, sans...

  • En ses vertus

    21 novembre 2009 ( #L'empoésie )

    I Ne pas dire sur Dire dans, depuis dedans (Comme il faudrait entre les êtres) [Etonnante parallèle] II Des reflets brisés Kaléidoscope aux fenêtres d’en face Des antennes immobiles Qui cueillent l’invisible Le vol d’un regard liquide Sa rêverie tranquille...

  • Renoncer

    16 novembre 2009 ( #L'empoésie )

    I Tout le perdu Et aussi Toute l’incertitude de la quête Sans qu’aujourd’hui Puisse d’aucune manière S’y faire oublier II Ces façons qu’ont les choses De nous rappeler au désordre III Je voudrais tant pouvoir renoncer A ce mouvement qui n’accepte pas...

  • Quand ?

    25 mai 2011 ( #Affleurements )

    Quand? Cette question va droit à la perte de son sens Mais aujourd'hui encore quand? Le jour où tu me donneras réponse Alors quand mourra définitivement Il en va de ton apparition Pour l'instant à l'essoufflement d'un jour Il m'arrive encore d'entendre...

  • Carnet d'observation

    08 mai 2009 ( #Carnet d'observation )

    La nourriture se trouve en ces écuelles d’instants où tout vibre enfin, à nouveau, sans durée. Au détour d’un chant, à l’orée d’une saison, sous l’arche d’une espérance, peut-être dans la plus commune des chambres, à la moins étonnante permission, quand...

  • Un dernier souffle cosmologique (1/2)

    23 septembre 2009 ( #En chemin )

    Je ne m’y attendais pas. Je suis monté marcher avec le souvenir encore frais de l’air, du vent, des odeurs, de l’herbe foulée, des arbres amicaux, un souvenir léger, important et futile, important dans sa belle futilité. Je ne m’attendais pas à ce soleil,...

  • Tout ce qui n'est pas paysage

    22 septembre 2011 ( #La quête en question )

    Je cherche un peu de place, un espace où s'effacerait tout ce qui n'est pas paysage. Dehors, celui qui défile roule sous mes yeux comme le chapelet sous les doigts du moine, au rythme d'une silencieuse prière, scansion régulière formulée d'une voix sourde...

  • Tout ce qu'il y a à être

    08 février 2011 ( #L'être et le faire )

    Dans un vrai silence, sans musique, sinon celle du monde. Il y a longtemps que je n'avais pas atteint un tel degré de concentration. Calme. Si profondément calme. Je devine la compagnie d'une profonde sagesse. Mais attention à la perte de l'humour. Difficile...

  • Carnet d'observation

    10 mai 2009 ( #Carnet d'observation )

    Fondamentalement, les choses de l’esprit m’intéressent moins que celles du corps. Sans dire qu’il y a césure radicale, cependant l’expérience du penser peut s’avérer diamétralement opposée à celle du sentir – située alors à l’autre bout d’un continuum,...

  • Du quotidien - 10

    16 février 2010 ( #L'être et le faire )

    Une jouissance d’oubli. Tout ce qui se concentre là, sous mon attention réunie, dans mon geste rassemblé. Les maux d’être évincés de l’espace habité par ce corps en mouvement, ce corps décidé. Jouissance qui fait un manque, pourtant. Pas le manque du...

  • 2 - Recueil Haïku - 2005

    01 avril 2009 ( #Travaux sur archives )

    Une ombre intérieure Tête au ciel L'immensité d’inconnu L’ineffable Invite ton oubli Comprendre cesse Ne rien faire En maintenant Sentir et penser Au cœur liquide De la présence Epure d’unicité Retraite Au vivant palais D'un corps immobile Toucher l’absurde...

  • Tout ce qu'il y a à être

    19 avril 2011 ( #L'être et le faire )

    Tirez donc un peu Sur les franges de ce jour Du bord de ses lumières étendez le drap Vous forces tranquilles Paisibles anges du rêve Donnez à ce pauvre jour Quelques étoffes supplémentaires Qu'il puisse allonger son corps Jusqu'au ventre de la nuit Tendre...

  • L'à recevoir

    12 juillet 2009 ( #Carnet d'observation )

    En force ce qui passe fait un manque, une absurdité. L’effort qui n’a pas désiré se replie sans fin à son début, son initial entêtement, vide et creux. Ses réussites ont toujours le goût de l’échec, et la leçon à tirer n’est rien d’autre que son absence,...

  • Au bout de nos lèvres

    30 octobre 2009 ( #Parole d'aurore )

    Une danse. C’est comme une danse. Plutôt comme tout ce qui précède la danse. Aucun des deux ne sait vraiment, complètement, sûrement – s’il a envie de danser, s’il a envie de partager cette danse avec l’autre. On se tourne autour, on échange des signes....

  • Réceptacle

    19 novembre 2010 ( #L'être et le faire )

    J'ai demandé que l'agitation cesse. J'ai dit à haute voix, serrant de mes mains mes tempes exténuées: « Stop! » Je me suis rappelé d'un temps où la poésie venait me visiter, sans que je ne lui aie rien demandé. Elle me sonnait les cloches, m'étourdissait...

  • Ouais ouais quoi ?

    03 novembre 2009 ( #Affleurements )

    Tous ces corps et le tien. Tous ces corps et le mien. Ces symboles qui ne me parlent que de loin, ne me disent rien au fond, en surface oui, je sais, je comprends mais dans le fond, non, je ne comprends rien. Bruit, confusion, distance. Une vague peur...

  • Du quotidien - 9

    12 février 2010 ( #L'être et le faire )

    Trop d’être dans le faire, symboliquement. Une présence identitaire trop engagée dans la réduction de l’acte, qui y suffoque, s’y terrorise, insupportable méprise de l’être global figé dans le détail d’un geste. Une identité complexe toute rassemblée...

  • Tout ce qu'il y a à être

    13 février 2011 ( #L'être et le faire )

    Écrire. Écrire pour ne rien faire. Pour faire le point. Déposer celui qui cloue les phrases. Je cherche. Quoi. De la paix. Un peu de paix. Un peu de douceur dans ce corps violenté. D'angoisse, de peur, de tristesse. J'en ai assez eu, je voudrais un peu...

  • Du quotidien - 4

    05 février 2010 ( #L'être et le faire )

    Je lis. Il pleut. Sombre. L’eau. L’océan. Présence diffuse. Les mots. L’univers du langage. De la pensée. Paradigmes. Les grands paradigmes de la pensée humaine. Il me faut les connaître. Ne pas passer sur terre et les avoir manqués. Connaître l’expérience...

  • Toute la légèreté qu'un Homme peut trouver sur Terre

    24 septembre 2010 ( #L'empoésie )

    Après avoir couru follement dans le sable Où l'effort est en chaque pas comme un supplice Donnant la mesure de nos constitutions Marché quelques secondes sur les mains Par l'équilibre précaire d'un joyeux désespoir, Après s'être laissé mollement bousculer...

  • A me demander ce qui fut remarquable

    20 septembre 2009 ( #Affleurements )

    Il est d’autres choses que j’effleure encore et que je retiens moins, qui m’apparaissent moins fortement, mais qui pourtant ne sont pas moins signifiantes. Moins effrayantes, moins troublantes, sans doute, moins problématiques dirons-nous. Pourtant ce...

  • Geste d'écriture

    16 novembre 2010 ( #L'empoésie )

    Retrouver la page, la plume, le silence. L'immédiateté, le geste d'écriture. Retour de poésie. Au coucher, la liberté des élans construit des mondes. Au lever, folie, délire que ces plans échafaudés dans l'immense. Je dois réellement m'arrêter pour réellement...

  • 14 - De là où je suis

    12 avril 2009 ( #De là où je suis )

    Avec de vagues humeurs glissées sous l’épaule. Avec de grands souffles posés sur les pierres. Avec dans les mains, comme un frêle organisme, l’indicible frisson vénéré. Avec l’obsession d’être, installée entre la vie et moi. J’ai grandi comme j’ai pu....

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